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mondialisation libérale - Page 4

  • La mondialisation impossible

    Pour contrarier Edgard Morin !

    Et si la mondialisation est impossible, il faudra bien appliquer le principe de régulation et de contrôle pour mettre un peu d'ordre, d'efficacité des "pratiques" dans le "système". Bref un pouvoir capable d'organiser la production et la bonne utilisation des richesses.
    Pourquoi ne pas commencer par la France ?

    § 

    La pensée analyse les données (voir Descartes), elle sait faire des croisements, synthèses, des conclusions partielles.

    Quoi d'autre ? 

    Rapprocher les faits, les idées, les éléments,  c'est possible, les voir dans leur complexité et leurs rapports, c'est autre chose ? C’est ce à quoi prétend l’approche systémique !

    La pensée est isolée, avance par tâtonnements, par essais et erreurs, elle ne trouve jamais la bonne solution du premier coup.  La pensée humaine est individuelle, la foule est reptilienne (Laborit).

    La pensée holiste est le lot d'un cerveau collectif oméga de Teilhard. L'humanité fait le contraire et pousse à l'individualisme et à l'anarchie plus qu'à la hiérarchie aussi suspecte que l'autorité.  

    Mais l’holarchie[1] ne se décrète pas. Les essais d'autarcie dans le Larzac par les 68tards ont tous échoué.   

    La mondialisation s'arrêtera peut-être aux continents et leurs conflits seront pires qu'entre états.

    La seule structure humaine capable d'intégrer les individus et les familles est la tribu ou le village de moins de 400 têtes, hommes, femmes et enfants, capable d'intégrer même ses psychotiques.

    Au-delà, la bête féroce fait surface. La conscience mondiale est un mot si ce n'est pas le cerveau collectif, l'organisme collectif dont les cerveaux sont les neurones. On sait ce qu'est une société d'insectes. Le passage d'une société humaine à une société de cerveaux à pensée réfléchie serait un saut aussi important que celui de la conscience directe à la conscience réfléchie, de  l'unicellulaire au pluricellulaire.

    Une démocratie à l'échelle mondiale sera comme la démocratie forcée en Irak, que des votes communautaires. On n'a pas besoin de voter, les compter suffit.

    Teilhard croyait que le communisme était une marche vers  le cerveau collectif ! On fait la même erreur avec la mondialisation. Le choix est entre le Grand Frère ou la guerre de tous contre tous.  

    Ave.

    JCA 

    PS : Il est très possible que les Oumittes aient atteint le niveau d'organisation du superorganisme. Cela expliquerait qu'ils acceptent sans problème la main de fer des tétrarques et de l'Ordinateur Central. 


    [1]Une hiérarchie est composée de niveaux. Les éléments d'un niveau ont une valeur supérieure à ceux des niveaux situés en dessous et un rôle dominant par rapport à eux. Une holarchie est composée de holons organisés en niveaux. Un holon est quelque chose qui est un tout à un certain niveau et une partie au niveau situé au-dessus.

  • Loi du 3 janvier 1973

    Nous avons tous en mémoire les méfaits de la loi du 3 janvier 1973 d’aucuns semblent vouloir en atténuer la portée et en dédouaner certains.

    Finalement c’est peut être la faute à pas de chance et les vrais responsables ne sont pas nos gouvernements respectifs c’est NOUS ! Ben voyons !

    Christophe Servan

    Dette : Pompidou n’y est pour rien !

    Je voudrais réagir à l’article de Nicolas Gauthier sur la loi du 3 janvier 1973, dite loi Pompidou-Giscard.

     

    Lire sur Boulevard Voltaire

    Gilles Borg ·  Meilleur commentateur

    Merci pour cet essai d’explication M. Servan, mais tout ça n’éclaire pas vraiment le fond du problème. - Tout d’abord même si cette loi n’a pas eu tout le poids néfaste qui lui a été prêtée peut-être un peu vite, elle n’en reste pas moins inscrite dans une mouvance libérale, qui a peu à peu 

    « pavé la voie » pour la généralisation de l’emprunt auprès d’investisseurs institutionnels : vous l’avez dit vous-même, le recours aux ménages était une voie possible, qui a été, me semble-t-il, abandonnée depuis longtemps. Or on ne peut passer sous silence le fait que ce que la loi de 73 a commencé à installer dans les mœurs financières a été ensuite complété de façon massive et irréversible par le traité de Maastricht. La politique des petits pas….

    - Comme un autre participant l’a souligné, la France a sans doute souffert de maints gouvernements lâches et inconséquents, mais la dette est un phénomène quasi général : presque tous les états du monde, qui n’ont pas tous eu la gôôche aux commandes se sont endettés auprès d’investisseurs répartis dans le monde entier…. À tel point qu’on pourrait se demander (avec un soupçon d’ironie) s’il n’y aurait pas moyen d’annuler ces montagnes de dettes réciproques proprement et sans trop de casse, si bien sûr : • il était possible dans ce gâchis spéculatif de démêler les fils et de savoir quoi appartient à qui…. • les profiteurs du système financier acceptaient de voir leur magot illégitime fondre soudainement…. J’en doute puisque le glass steagel act est rejeté unanimement par tout ce joli monde…. - De plus, la dette a explosé de façon exponentielle, sans que l’on puisse constater chaque année des chocs pétroliers pouvant justifier ces besoins incessants de recours au crédit. En revanche, quel hasard, le tarissement des ressources nationales va de pair avec la montée de la dérégulation, de la mondialisation, de la désindustrialisation, tous ces phénomènes résultant de l’action malsaine de ceux-là mêmes qui aiment bien investir dans la dette et ont amené le législateur à mettre en place un système taillé sur mesure (libre circulation des capitaux, délocalisations, exonérations fiscales diverses, paradis fiscaux et off-shore dont maintenant tout le monde politique feint de s’étonner…. Et, arrêtez-moi si je me trompe, l’augmentation de cette dette a atteint des hauteurs stratosphériques, gonflant plus sur les 5 dernières années qu’elle ne l’a fait en tout depuis 40 ans, aussi bien aux USA qu’en Europe, depuis la crise des subprimes et le renflouement des banques…. La seule responsabilité des gouvernements en l’occurrence serait de ne pas avoir osé mettre les banques devant leurs responsabilités. - Pour l'anecdote, il y a enfin, à mon humble avis, une petite faille dans votre raisonnement visant à réfuter un quelconque complot (sur lequel je ne souhaite pas polémiquer) : le fait que le texte n'ait pas initialement contenu la disposition visée, et ait donc dû être amendé, ne peut à lui seul « détruire complètement » quoi que ce soit : à supposer des gens malins qui voudraient atteindre un but de façon indirecte et pas trop voyante, c’est précisément comme cela qu’il faut s’y prendre… Il suffit de trouver au bon moment un idiot utile à qui l’on insuffle le sentiment d’apporter lui-même sa pierre à l’édifice, et qui fait le travail pour vous sans même réaliser qu’on l’a manœuvré.…. Je n'en tire aucune conclusion définitive, mais... Bref, remettre les pendules à l’heure concernant la loi de 73, et relever les erreurs la concernant c’est bien, mais verser dans l’excès inverse en voulant la dédouaner totalement cela l’est moins : elle reste un signe des temps et s’inscrit à mon avis dans un processus réfléchi, de longue haleine, de cassage des Etats et de régression sociale par l'appauvrissement, dont elle ne peut s’exclure.

     

    §

     

    Rien à ajouter sinon appuyer ce qu'écrit Gilles BORG en insistant sur l’idée que le "complot" n'existe probablement pas.  Une collusion d’intérêts et un manque de régulation et de contrôle voilà, pour moi, la « cause des causes ».

    Bref la "crise" est bien systémique au sens qu'elle est effectivement hors régulation et hors contrôle, que l'on sait COMMENT résoudre les problèmes, mais que certains ne veulent pas et que d'autres ne peuvent pas.

    Les deux ayant fait partie du problème ne veulent faire partie de la solution, c'est contre leurs intérêts.

    Le notre consisterait à se débarrasser d’eux  pour commencer et le plus vite possible pour, enfin, s’en prendre aux deux autres problèmes avec lesquels ce libéralisme prédateur entre en conjonctions d’intérêts : la gauche et l’islam, deux idiots utiles en fait !

    01 07 13

    Francis NERI

     

     

  • Mondialisation

    La mondialisation et l’Europe ultra libérale, c’est la gauche qui l’a voulu. C’est la raison pour laquelle elle n’y veut rien changer.

    Pour changer d’Europe et faire échec à la mondialisation commençons par nous débarrasser de la gauche et de la droite de l’UMP ils sont complices et responsables du problème, ils ne peuvent donc faire partie de la solution.

    Je vous invite à écouter et surtout à "entendre" l’excellente analyse d’Eric Zemmour qui démontre à quel point la gauche est depuis au moins 40 ans l’alliée objective de ce mondialisme prédateur dont elle a préparé le terrain idéologique.

    Ajoutez-y l’allié Islamiste et vous avez la « Triplice ». 

    Eric Zemmour emploie à dessein le mot « dérégulation » et c’est bien cela la cause des causes : l’absence de régulation et de contrôle.

    Il rappelle à juste titre que la mondialisation c’est 1 milliard de chinois et d’indiens plus quelques autres ailleurs, et même en Europe, payés trois bols de riz pour faire le même travail que les ouvriers Européens, dans des conditions d’abolition des frontières pour des produits qui rentrent sans droits de douanes.  

    Il ne faut pas s’étonner que les patrons, déjà du temps de Bouygues, disaient aux ouvriers qui ne voulaient pas faire le travail pour pas grand chose : « je vais voir ailleurs ».

    Et çà continue encore et encore et la gauche complice laisse faire.

    Je me suis beaucoup amusé de voir la tête de Mélenchon quand Zemmour lui dit que la mondialisation c’est lui qui l’a construite idéologiquement : l’internationalisme, la fin des frontières, l’égoïsme des nations, le patriotisme et le nationalisme c’est la guerre… etc. tout cela, c’est la gauche à laquelle Mélenchon appartient.  

    Et Zemmour conclut magnifiquement : «  grâce au libre échange, grâce au capitalisme, les pauvres des pays riches subventionnent les riches des pays pauvres et la gauche devrait être ravie, c’est elle qui l’a voulu » ! 

    Marine Le Pen à raison, il faut sortir de l’Euro et rétablir du protectionnisme aux frontières. Ce n’est peut être pas de l’intérêt des multinationales, mais c’est celui du peuple de France, de ses travailleurs et de ses entreprises. 

    Bonne lecture !      

    Clash entre Jean-Luc Melanchon et Eric Zemmour - YouTube 

    Francis NERI

    29 06 13